Je ne suis pas un citoyen modèle. Simplement, le temps aidant, je me suis vu débordé par une sorte d’écoeurement. Écoeurement de l’indifférence générale, écoeurement de l’indivualisme, des «oui mais», des demi-mesures, des fausses bonnes-idées, du cynisme. Cet écoeurement s’est progressivement transformé en colère et en envie, au gré de mes lectures et des mes échanges. Le pire c’est le cynisme du green-washing qui peut prendre bien des formes, être diaboliquement efficace tout en étant pensé, éxecuté et suivi par des humains, des citoyens.
La cerise sur le cynisme c'est souvent la langue de bois, qui apparaît dés lors comme une victoire pour les détracteurs d'une écologie pro-active. Je comprends qu'il faille bien commencer quelquepart, que les ruisseaux font les grandes rivières, bla bla bla... mais cela n'empêche en rien de continuer à pointer du doigt la direction à suivre, même si le but a atteindre apparaît bien lointain. Les routes sont multiples, et il serait bien venu d'éviter autant de détours que possible, éviter ceux trop ombragés autant que ceux trop escarpés, tout en gardant un rythme de marche soutenu.
Assurer le vivre ensemble est une chose, à voir dans quel environnement, car sans environnement, pas de vie.